Un midi de décembre, pendant que vous grelottez dans une file d’attente à Paris, imaginez cet ami qui a ouvert son restaurant à l’autre bout du monde, installé sur une terrasse à Chiang Mai, sirotant un thé glacé pendant que son équipe sert des pad thaïs au tofu à des Australiens. Ce n’est pas une carte postale, c’est sa nouvelle réalité. Car aujourd’hui, la Thaïlande ne fait pas que rêver, elle attire tout particulièrement les restaurateurs étrangers. Climat doux, loyers abordables et clientèle internationale affamée, tout y est. Mais attention, l’exotisme ne suffit pas à remplir une salle. Voici pourquoi ce pays d’Asie du Sud-Est fascine autant qu’il stimule.
Les atouts économiques qui favorisent l’ouverture de restaurants en Thaïlande
Le premier argument, et non des moindres, c’est le coût. En Thaïlande, un local commercial se loue trois à cinq fois moins cher qu’à Barcelone ou Lisbonne. Et ce n’est pas un hasard si Bangkok attire de plus en plus de chefs européens en quête d’un second souffle. La fiscalité y est aussi moins dissuasive. Entre une TVA plafonnée à 7 % et des formalités administratives relativement fluides, vous pouvez concrétiser votre projet sans y laisser votre chemise ! Ajoutez à cela un salaire moyen bien plus bas qu’en Europe occidentale. Cela permet de constituer une équipe compétente sans dépasser votre budget.
C’est précisément ce qu’a fait Marie, ancienne sommelière lyonnaise, qui a ouvert un bistrot franco-thaï à Phuket. Son secret ? Miser sur le service local, tout en formant ses employés aux standards européens. Une formule gagnante qui montre combien le modèle hybride peut fonctionner. Comme on peut le voir sur benoit-partners.com, il existe des solutions d’accompagnement juridique pour structurer ce type de projet sans faux pas. En parallèle, le dynamisme économique du pays pousse à l’innovation. La classe moyenne thaïlandaise, en plein essor, développe des goûts cosmopolites. Ce changement structurel rend l’offre étrangère particulièrement séduisante, y compris hors des zones touristiques. Un marché porteur donc, à condition de bien s’y adapter.
La diversité culinaire du pays attire les restaurateurs du monde entier
Imaginez un quartier de Bangkok où se côtoient pizzerias napolitaines, izakayas japonaises, crêperies bretonnes et street food mexicaine. Ce n’est pas un fantasme, mais une réalité bien ancrée. Ce melting-pot gustatif attire naturellement les entrepreneurs culinaires en quête d’une scène ouverte et curieuse. Vous n’êtes donc pas seul à vouloir tenter l’aventure. Cette cohabitation fonctionne, car les Thaïlandais sont ouverts à l’expérimentation. Leur culture culinaire, riche et nuancée, ne craint pas l’ailleurs. De ce fait, un chef argentin peut y proposer une parilla revisitée pendant qu’un couple de Berlinois réinvente la currywurst avec du galanga local. L’originalité, dans un tel contexte, devient un atout commercial plutôt qu’un pari risqué.
Comment le tourisme en Thaïlande influence la rentabilité des restaurants étrangers ?
Avec près de 40 millions de visiteurs en 2023, la Thaïlande reste une championne incontestée du tourisme. Pour les restaurateurs, cela représente une manne inépuisable. Chaque semaine, de nouveaux palais avides de découvertes gastronomiques foulent les plages et les marchés nocturnes. Un flux constant, donc, de vacanciers et de clients potentiels. Mais ce n’est pas tout. Le pouvoir d’achat des touristes européens, australiens ou coréens dépasse largement celui des résidents. Cela permet aux restaurants étrangers d’afficher des prix plus élevés sans effrayer la clientèle. Résultat : des marges confortables, surtout dans les zones à forte affluence comme Koh Samui ou Krabi. Pour qui sait jongler avec les saisons et adapter sa carte, le jeu en vaut souvent la chandelle !